"Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire", annonce Emmanuel Chiva, le patron de l'Agence de l'innovation de Défense
Pour le directeur de l’Agence de l’innovation de défense, Emmanuel Chiva, il faut détecter plus vite les technologies capables d’arriver sur le champ de bataille pour imaginer les parades et les évaluer à des fins militaires.
L'Usine Nouvelle. - Quel est l’objectif du ministère des Armées avec cette deuxième édition digitale du Forum innovation défense, du 2 au 4 décembre ?
Emmanuel Chiva. - Nous souhaitons montrer à un large public la diversité de l’innovation de défense en termes de recherche, de projets et de préparation des futures capacités militaires. Nous voulons attirer des sociétés industrielles et des porteurs de projets innovants en les informant du soutien dont ils peuvent bénéficier. C’est également un moyen de susciter des vocations chez les ingénieurs et les chercheurs. Cet événement sera l’occasion de lancer notre fonds d’investissement dédié à l’innovation de défense et doté de 200 millions d’euros.
Quel est le profil des entreprises ciblées ?
Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire dans des technologies qui sont importantes pour les armées : les technologies quantiques, l’intelligence artificielle, l’énergie, les matériaux... Ce qui nous intéresse, c’est de « capter » des technologies développées par des sociétés déjà établies sur leur marché primaire, mais qui présentent un intérêt pour la défense.
Pourtant certaines sociétés innovantes nous disent qu’il n’est pas toujours simple de travailler avec le ministère. Comme le fabricant de drones Parrot...
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
VOS INDICES
source