Aux Etats-Unis, le plan énergies renouvelables fait décoller les investissements
L'Inflation Reduction Act (IRA), un ensemble de mesures fiscales stabilisées pour dix ans voté mi-août par le Congrès américain, montre ses premiers effets positifs sur les investissements dans les énergies renouvelables. Mais ces mesures s'accompagnent de contraintes pour les entreprises et de concessions faites aux pétroliers.
Les dollars sont plus verts que jamais. Honda et l’industriel sud-coréen LG ont annoncé le 30 août qu’ils s’engageaient à investir 4,4 milliards dans une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques, dont la construction devrait commencer en 2023, probablement dans l’Ohio à proximité des chaînes américaines de Honda, et qui pourrait tourner à plein régime dès 2025. Le même jour, First Solar, le premier fabricant américain de panneaux solaires, dévoilait un projet de 1,2 milliard de dollars pour un nouveau site de production dans le Sud-Est des Etats-Unis, avec 850 emplois à la clé et la promesse de 15 000 jobs directs ou induits à l’horizon 2025.
Les investisseurs n’ont pas manqué de rendre hommage au premier initiateur de ces projets : un gouvernement Biden dont le « Inflation Reduction Act » (IRA), un ensemble de mesures fiscales voté mi-août par le Congrès, promeut le grand retour des Etats-Unis dans le secteur des énergies renouvelables.
Contrer la domination chinoise
[...]
Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
VOS INDICES
source