A travers la zone interdite de Fukushima
Energie | Japon | NucléairePublié le
Lancer le diaporama

Photo 1/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 2/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 3/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Poignant, la gare du village de Tomihoka a simplement disparu. Restent les quais et une horloge dont les aiguilles sont arrêtées à 14h46, l’heure du tremblement de terre. Dans toute cette commune, les maisons à demi-effondrées sont encore remplies de meubles et d’objets ayant appartenus à leurs anciens occupants.
Photo 4/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 5/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 6/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

En entrant sur le site de la centrale détruite, on croise d’abord les centaines de réservoirs d’eau contaminée. Ici, à proximité de la citerne de 450 mètres cubes qui a fui, les dosimètres commencent à s’affoler à 66 µSv par heure (la dose normale ambiante en France est de 0,1 µSv par heure).
Photo 7/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

4 000 ouvriers travaillent en permanence sur le site de la centrale et 40 000 sur toute la zone contaminée. Entièrement protégés et équipés de masques respiratoires, ces travailleurs ont le "droit" de recevoir jusqu’à 50 µSv par an. En France, la dose maximale pour un travailleur du nucléaire est de 20 µSv par an et 1 µSv par an pour la population.
Photo 8/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 9/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Photo 10/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Depuis le bord de la zone interdite jusqu’à la centrale de Fukushima, le trajet prend une quarantaine de minutes en car. Quarante minutes pour voir des terres où se côtoient les destructions du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars 2011. Encore plus impressionnant : la traversée des zones évacuées à la suite des deux explosions sur la centrale nucléaire, les 12 et 14 mars. 33 mois après l’accident, le travail à accomplir est encore titanesque.