A travers la zone interdite de Fukushima

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A travers la zone interdite de Fukushima
En venant de Tokyo, le premier point d’arrêt avant la zone interdite est J-Village. C‘est le Clairefontaine japonais où s’entrainait l’équipe nationale de football. Devenue la base arrière de Tepco et des autorités dès le début de la crise nucléaire, le site ouvre encore sur une image du sponsor Adidas dont le slogan est "impossible is nothing" (l’impossible n’est rien)... Un écho terrible pour ce qui vient ensuite.

Photo 1/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

A travers la zone interdite de Fukushima
Les zones contaminées sont de trois natures : verte, orange et rouge selon le niveau radiologique ambiant. Seules les zones vertes seront repeuplées à court terme. Pour passer d’une zone à l’autre, il faut montrer patte blanche.

Photo 2/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

A travers la zone interdite de Fukushima
Rapidement, apparaissent les premières zones abandonnées où la végétation reprend ses droits sur les routes et les constructions humaines. Des bâtiments éventrés se succèdent. Parfois, c’est un véhicule que l’on voit encastré à l’étage d’un petit immeuble.

Photo 3/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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Poignant, la gare du village de Tomihoka a simplement disparu. Restent les quais et une horloge dont les aiguilles sont arrêtées à 14h46, l’heure du tremblement de terre. Dans toute cette commune, les maisons à demi-effondrées sont encore remplies de meubles et d’objets ayant appartenus à leurs anciens occupants.

Photo 4/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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Dans les zones vertes, des armées d’hommes vêtus de blanc enlèvent des couches de sol et élaguent les arbres. Ces déchets radioactifs sont stockés dans des big bag (grands sacs pour le vrac) posés sur des centaines de sites d’entreposage. Que deviendront-ils à long terme ?

Photo 5/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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Tout le long de la côte pacifique, des centaines de tétrapodes de bétons sont entreposés afin de bâtir de nouvelles digues pour prévenir de futurs tsunamis.

Photo 6/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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En entrant sur le site de la centrale détruite, on croise d’abord les centaines de réservoirs d’eau contaminée. Ici, à proximité de la citerne de 450 mètres cubes qui a fui, les dosimètres commencent à s’affoler à 66 µSv par heure (la dose normale ambiante en France est de 0,1 µSv par heure).

Photo 7/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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4 000 ouvriers travaillent en permanence sur le site de la centrale et 40 000 sur toute la zone contaminée. Entièrement protégés et équipés de masques respiratoires, ces travailleurs ont le "droit" de recevoir jusqu’à 50 µSv par an. En France, la dose maximale pour un travailleur du nucléaire est de 20 µSv par an et 1 µSv par an pour la population.

Photo 8/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

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A côté du réacteur numéro 4, un immense bâtiment a été construit pour vider la piscine du combustible usé. Sur les 1533 assemblages, 110 ont aujourd’hui été retirés et placés dans une nouvelle piscine. L’opération sera à répéter sur tous les réacteurs détruits. A l’approche, les dosimètres commencent à sonner et font des bonds à 160 µSv par heure.

Photo 9/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

A travers la zone interdite de Fukushima
Au pied des réacteurs 2 et 3 entourés de dizaines de grues, des véhicules retournés, des portes arrachées, des poutrelles d’acier pliées en deux laissent entrevoir le carnage à l’intérieur des bâtiments des réacteurs complètement inaccessibles. Ici les doses atteignent 1 000 µS par heure. Impossible de s’attarder plus que quelques minutes.

Photo 10/10 @Recoquillé-Bression / IRSN

Image Suivante

Depuis le bord de la zone interdite jusqu’à la centrale de Fukushima, le trajet prend une quarantaine de minutes en car. Quarante minutes pour voir des terres où se côtoient les destructions du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars 2011. Encore plus impressionnant : la traversée des zones évacuées à la suite des deux explosions sur la centrale nucléaire, les 12 et 14 mars. 33 mois après l’accident, le travail à accomplir est encore titanesque.

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