[Vidéo] Quand Dassault Systèmes étudie la circulation de l'air à la Philharmonie de Paris pour lutter contre le Covid-19
En anticipation de la réouverture des scènes culturelles - prévue pas avant 2021 - Dassault Systèmes et la Philharmonie de Paris ont réalisé une cartographie de la circulation de l'air pour déterminer comment la salle pourrait optimiser la sécurité sanitaire des spectateurs. Pour cela, une modélisation 3D a été réalisée.
Alors que le monde culturel est en berne à cause des restrictions sanitaires, voilà que le travail de Dassault Systèmes et de la Philharmonie de Paris prouve que le secteur de la culture est soucieux d'accueillir son public en toute sécurité. Les deux entités ont étudié les caractéristiques de la Grande salle Pierre Boulez pour comprendre comment l’air est amené à circuler (et donc le virus avec lui).
Sollicitation de la 3D
Les équipes de Dassault Systèmes ont ainsi reconstitué un modèle 3D de la Grande salle pour modéliser le cheminement de l’air. Elles se sont également aidées des équipes techniques du bâtiment de la Philharmonie pour collecter les informations.
VOS INDICES
source
165 -2.37
Août 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
97 =
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
131.1 -3.1
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Chaque siège dispose de son propre système de ventilation (à bruit extrêmement faible) censé repartir le flux d’air neuf dans toute la salle. Grâce à la modélisation, les équipes ont pu observer que la circulation de l’air descendait des balcons vers le parterre, l’air arrivant ainsi dans le dos des spectateurs. Les mouvements latéraux de l’air sont mineurs.
Vitesse de l'air à moins de 1 km/h
Les proportions de la salle apparentent le lieu à un environnement ouvert et non-confiné. Les vitesses de soufflage sont très faible, à moins de 1 km/h ce qui limite la propagation de l'air et donc des particules. Il est estimé peu probable que l'air d'un balcon puisse atteindre le balcon d'en face. Quant aux musiciens, ils se situent dans une zone où l’air a une direction unique et maîtrisée (il arrive dans le dos des musiciens).
Résultats de l'étude
L'étude a mis en valeur deux grands axes pour atténuer les risques de propagation de particules : l'efficacité du port du masque et la réduction de la ventilation. « En associant des mesures de protection individuelle comme le port d’un masque ajusté ainsi qu’une ventilation réduite, les risques de contamination du public et de l’orchestre par aérosols apparaissent fortement réduits » peut-on lire sur le site de la Philharmonie de Paris.
Le port du masque serait bénéfique notamment pour le spectateur de devant, bien plus susceptible de recevoir des particules lors d'un éternuement que les voisins latéraux, car l'air ne circule pas dans un mouvement latéral. L'orchestre a, de son côté, de très faible chances d'être contaminé par le public car il ne reçoit pas d'air de celui-ci.
Ces arguments techniques inciteront-elles les autorités à rouvrir plus rapidement les grandes salles de spectacle ? Rien n'est moins sûr.
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