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VFP Ink Technologies parie sur l’électronique imprimée pour doubler de taille dans 5 ans
La PME française VFP Ink Technologies a développé une encre conductrice pour l’électronique imprimée. Un investissement de 1 million d’euros dont elle veut faire le fer de lance de sa croissance, avec l’ambition de doubler de taille dans 5 ans.
Une diversification prometteuse pour VFP Ink Technologies. La PME françaises, spécialisée dans les encres et vernis graphiques et fonctionnels, se lance dans l’électronique imprimée avec une encre conductrice qui se dépose sur substrat souple plastique, textile ou papier par sérigraphie. Ce produit, à base de polymères et particules d’argent, est le fruit d’un développement de quatre ans.
6 personnes mobilisées en R&D
" Nous avons commencé nos travaux exploratoires en 2012, rappelle Arnaud Maquinghen, le directeur général de la société. Le développement a ensuite démarré en 2015. Le projet a mobilisé une équipe de six personnes à temps plein. Au total, nous avons investi 34% de la masse salariale, ce qui représente un investissement d’environ 1 million d’euros. "
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VFP Ink Technologies produit dans son usine à Alès des encres et vernis pour l’impression d’étiquettes, de cartes plastiques, d’emballages et produits industriels. La société compte 50 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros en 2018, dont 60% hors Union européenne. " La Chine est notre premier marché et les Etats-Unis notre deuxième, confie Arnaud Maquinghen. Nous affrontons trois concurrents mondiaux 100 fois plus gros : l’allemand Henkel, l’américain Du Pont de Nemours et le japonais Toyobo. Nous sommes connus surtout pour nos encres sécuritaires pour cartes bancaires. Nous sommes présents dans deux cartes bancaires sur trois dans le monde, où nos encres sont utilisées dans trois de leurs 17 dispositifs de sécurité. "
3 domaines d'applications visés
L’électronique imprimée s’annonce pleine de promesses. Selon le cabinet IDTechEx, le marché devrait passer de quelques 100 millions de dollars en 2018 à 2 milliards de dollars en 2024. Arnaud Maquinghen veut en faire le fer de lance de la croissance de sa société, avec l’ambition de doubler de taille dans 5 ans en atteignant un chiffre d’affaires total de 16 millions d’euros en 2024. Les ventes cumulées de la nouvelle encre s’élèvent tout juste à 150 000 euros aujourd'hui.
Pour cela, VFP Ink Technologies a choisi de focaliser son déploiement commercial sur trois secteurs d’application : l’automobile, où l’électronique imprimée apporte des avantages d’allègement et d’intégration 3D ; le médical où l’électronique ouvre la voie à la réalisation de patchs, vêtements et dispositifs souples ou étirables ; et les objets connectés où l’électronique imprimée séduit par sa souplesse, ses facilités d’intégration et ses faibles coûts.
Jusqu'à 6 fois moins cher
L’électronique imprimée consiste à réaliser le circuit électronique par méthode additive en déposant les matériaux conducteurs directement et uniquement là où on en besoin, comme avec une imprimante 3D. " La différence de coût par rapport à l’électronique traditionnelle, basée sur des procédés soustractifs de déposition de matières et de gravure chimique, est dans un rapport de 1 à 6, estime Rémy Vié, chef du projet de R&D sur l’encre conductrice. L’avantage économique est clairement en faveur de l’électronique imprimée. Ce qui retarde son emploi est le temps de test et de qualification. Cette technologie est aussi moins polluante puisqu'elle n'utilise pas d'acide de gravure et ne génère pas de rejets.
Arnaud Maquinghen affirme avoir déjà deux clients, l’un européen dans le médical, l’autre américain dans les casques connectés, et disposer de contacts avec de nombreux constructeurs automobiles, dont l’américain Tesla et l’allemand Audi.
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