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[Tribune] Télétravail: l’industrie manufacturière doit miser sur la digitalisation
Pour répondre aux enjeux écologiques comme aux impératifs sanitaires de distanciation sociale, et maintenir les activités économiques à flot, le télétravail a démontré ses atouts pendant le confinement. Confrontée à des enjeux majeurs de continuité de production, l’industrie manufacturière devra sans doute y avoir de plus en plus recours à l’avenir. Et c’est possible. A condition d’avoir mis en place une infrastructure digitale solide.
En quelques mois, le recours au télétravail s’est largement accru, au point que beaucoup s’interrogent aujourd’hui sur sa généralisation. Dans les industries manufacturières, par nature productives, on s’interroge néanmoins : le télétravail peut-il devenir une réalité au-delà des équipes administratives et de direction ?
En effet, la fabrication est intrinsèquement liée au monde physique : hommes et machines y transforment la matière première en produits.
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Mais cette réalité ne doit pas laisser inertes ou désemparées les industries manufacturières. Sans envisager des usines sans hommes, automatisées de bout en bout, il est d’ores et déjà possible de s’appuyer sur des outils éprouvés pour actionner ou accélérer une transformation propice à absorber les chocs, à améliorer les processus et à faciliter le télétravail au moins partiel pour tous les opérateurs.
La pandémie nous l’a encore démontré, le futur du travail s’articulera sur deux jambes : les hommes et la technologie. Dans l’industrie manufacturière, cette réalité viendra sans doute entériner les concepts de quatrième révolution industrielle et d’usine intelligente.
Pour y parvenir et envisager des opérateurs de plus en plus en capacité de programmer, d’actionner et de contrôler à distance les processus de fabrication, il faudra d’abord miser sur un ERP solide. Quand il n’est pas déjà en place, c’est la première étape à envisager pour harmoniser et gérer dynamiquement les processus internes à une entreprise, depuis les ressources humaines jusqu’à l’approvisionnement et la distribution, en passant par la gestion comptable.
Dans une usine de fabrication, il faudra ensuite déployer un IoT approprié. Capteurs et dispositifs bien disposés vont ainsi permettre de monitorer plus finement l’outil industriel. Et puisque cet internet industriel des objets (IIoT) engendre une collecte de données, il sera nécessaire de gérer cette manne pour analyser les plus pertinentes. Et envisager des actions d’amélioration.
Qui dit distance, dit partage
Mais automatisation et connectivité industrielles ne peuvent, seules, assurer l’agilité des industries manufacturières et leur résilience en cas de crise. Il faut évidemment embarquer tous les collaborateurs.
Pour leur permettre d’interagir efficacement avec ce nouvel environnement robotique et numérique, il est impératif de former les opérateurs. Parfois leur métier sera conduit à profondément évoluer, et un accompagnement à la mesure est central, économiquement, socialement et humainement.
Et puisqu’on envisage dans cette tribune la question du recours au télétravail, là encore la formation et la communication seront déterminantes. La gestion d’opérations de manière autonome et la collaboration à distance, tout comme l’accroissement des interactions homme-machine, requièrent une excellente maîtrise des technologies de l’information et de la communication et un équipement adapté.
Création d’un environnement connecté, traitement efficace des données et partage des savoirs et connaissances : autant d’étapes, parfois d’efforts, qui pourront non seulement optimiser les process des industries manufacturières, mais aussi offrir de nouvelles perspectives à leurs collaborateurs. Beaucoup pourraient se réjouir de ne plus avoir à se rendre chaque jour à l’usine ou l’atelier, et se satisfaire d’être enfin en position d’égalité par rapport aux travailleurs en col blanc.
Antoine Labuche, Responsable commercial Industrie 4.0 chez Ad Ultima Group.
Les avis d'experts sont publiés sous l'entière responsabilité de leurs auteurs et n'engagent en rien la rédaction de L'Usine nouvelle.
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