Therapixel lève 600 000 euros pour faciliter la vie des chirugiens
Les premiers clients ont été livrés cette année. La start-up qui développe une technologie d’accès aux images médicales sans contact, a procédé à une augmentation de capital pour renforcer ses équipes commerciales et poursuivre son ambition de conquête du marché.
Therapixel veut accélérer le développement commercial de sa technologie de contrôle sans contact des images médicales dans le bloc opératoire. La start-up basée à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritime) vient de lever 600 000 euros auprès de business angels et de fonds de capital-risque régionaux. Elle fait suite à une première levée de fonds de pré-amorçage de 300 000 euros, fin 2014. Ce nouvel apport de capital va notamment lui permettre de recruter trois collaborateurs pour pousser les feux à l’international et faire passer l’équipe à 9 personnes dans le courant de premier trimestre 2015.
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A l’origine de la jeune pousse, deux chercheurs de l’Inria. Olivier Clatz et Pierre Fillard qui veulent faciliter la vie des chirurgiens. "Nous avions d’abord eu l’idée de travailler sur un projet de logiciel de traitement d’image, confie Olivier Clatz. Mais nous avons eu plusieurs retours de chirurgiens nous disant de nous intéresser d’abord à l’accès à l’information." Des médecins leur ont même cité la Microsoft Kinect, comme source d’inspiration : un moyen d’accéder aux informations sur leur patient, dans le bloc opératoire, sans contact donc sans risque de contamination.
Faire gagner du temps au chirurgien
Dès 2011, à l’abri de l’Inria, les deux chercheurs commence à développer leur dispositif. Plusieurs prototypes plus tard, ils réussissent à gagner le concours de création d’entreprises du ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur et créent l’entreprise en 2013. Fin 2014, le logiciel, baptisé Fluid, est prêt pour la commercialisation.
"Changer le mode de contrôle de l’information ne suffisait pas, explique Olivier Clatz. Il était très important de développer un produit qui soit efficace et qui fasse gagner du temps au chirurgien." Les deux fondateurs ont axé leurs recherches sur la simplicité du système et l’ergonomie de l’interface. Selon Therapixel, le logiciel Fluid serait treize fois plus efficace et rapide que le mode de recherche d’information traditionnel (qui consiste à… demander à l’infirmière d’aller chercher l’information).Therapixel en chiffres
Chiffre d’affaires : autour de 200 000 euros pour 2015
Effectif : 6 personnes Montant de la levée : 600 000 euros
Investisseurs : PACA Investissement, Var Business Angels, Créazur, CPG, IT Translation
Secteur : medtech
Therapixel a par ailleurs poussé son concept encore plus loin. Elle a développé deux nouveaux produits complémentaires de Fluid. Le logiciel Anywhere permet au chirurgien de planifier son intervention à partir de n’importe quel terminal (smartphone, tablette, etc.). Et la station CD Feed permet d’importer les images médicales du patient contenues sur CD-Rom, dans le système.
Depuis le lancement commercial de la solution Therapixel début 2015, trois hôpitaux français se sont équipés. Pour 2015, la start-up devrait réaliser aux alentours de 200 000 euros de chiffre d’affaires. Mais des commandes commencent déjà à arriver de l’étranger, qui devraient être finalisées dans le courant 2016. La levée de fonds va permettre d’accélérer les ventes, avec un objectif de dépasser le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2017.
Mais les fondateurs de Therapixel voient grand. "Nous travaillons encore à simplifier notre technologie, confie Olivier Clatz. Nous voulons que cela devienne un standard, que cette technologie soit accessible au plus grand nombre, dans tous les blocs opératoires du monde."
Arnaud Dumas
L’argument convaincant
La solution permet aux chirurgiens d’accéder aux informations médicales sur leurs patients sans risquer de se contaminer.
Therapixel lève 600 000 euros pour faciliter la vie des chirugiens
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