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Après la féminisation réussie des conseils d'administrations grâce à la loi Coppé-Zimmermann, le gouvernement veut féminiser les instances dirigeantes des entreprises. La situation en janvier 2021 des comités exécutifs ou comité de direction des grandes entreprises industrielles françaises est contrastée.
Parmi les comex (comités exécutifs) des grandes entreprises industrielles, la palme de la féminisation revient à la RATP qui parvient à une parité parfaite, sous la houlette (oh ! surprise) d'une PDGère Catherine Guillouard. Mais d’autres se défendent très bien comme Schneider, Dassault Systemes, Eramet, Michelin, Suez, Engie ou Air Liquide qui compte plus d’un tiers de femmes.
C’est d’autant plus méritoire que dans ces entreprises, on compte souvent moins d’un tiers de femmes cadres. Certaines entreprises très féminisées comme Hermès sont loin de ces performances.
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Plus que le secteur d’activité, c’est la politique RH des entreprises qui compte. Dans le luxe LVMH compte 15 % de femmes à son comex contre 36 % chez Kering. Dans l’environnement Veolia est à 9 % quand Suez est à 36 %. Enfin on compte encore des Comex, en particulier chez les géants de la construction qui n’ont jamais croisé de jupons.
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