Safran, numéro douze mondial des déposants de brevets dans l'impression 3D
Mardi19 septembre, l’office européen des brevets (OEB) a publié une étude sur les dépôts de brevets internationaux dans le domaine de l’impression 3D, qui ont connu une explosion au cours de la dernière décennie. Si les États-Unis dominent le classement, l’Europe occupe la deuxième place. Premier déposant français, Safran se classe à la douzième place mondiale.
Santé, transports, médecine, mais aussi énergie, mode ou encore construction. Dans tous ces secteurs, la fabrication additive (FA), également appelée « impression 3D », ne cesse de prendre de l’ampleur. D’où le choix de l’office européen des brevets (OEB) de consacrer une étude, publiée mardi 19 septembre, aux dépôts de brevets internationaux, indicateurs précoces de l'innovation, dans ce domaine. « On assiste à une explosion de l’innovation depuis 2013, avec un secteur qui, en sept ans, est passé du prototypage à des applications industrielles dans une grande variété de secteurs », introduit Yann Ménière, chef économiste à l’OEB, qui cite notamment les plastiques, les métaux, les céramiques, ou encore le béton. Procédé de fabrication qui crée des objets tridimensionnels par superposition de couches successives de matière, l’impression 3D permet en effet de réaliser des pièces complexes, sur mesure, en réduisant les déchets.
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