Renault promet d’ancrer son activité en France malgré les suppressions de postes
Renault a conclu son accord social triennal grâce aux signatures de trois syndicats. Engagé dans une stratégie de valeur, le groupe automobile assure que la France sera au coeur de son plan industriel. Mais les syndicats déplorent des suppressions de postes qui se comptent en milliers.
Fin des négociations chez Renault. Mardi 14 décembre, le constructeur automobile a conclu son accord social triennal pour la période 2022-2024. Le texte a obtenu une majorité grâce à l’aval des syndicats CFE-CGC, CFDT et FO. Si le groupe français promet d’embaucher et de redresser sa production en France, les concessions sur les effectifs et le temps de travail sont dénoncées par la CGT qui a refusé de signer.
Baptisé « Re-Nouveau France 2025 », l’accord prévoit 2 500 embauches en CDI : 2 000 dans les usines, 400 dans l’ingénierie et 100 dans les fonctions support. En contrepartie, l’entreprise prévoit 1 700 suppressions de postes. « Toute forme de départ contraint est écartée », souligne la CFE-CGC dans un communiqué. Selon FO, 1 153 départs sont prévus dès 2022 à travers une rupture conventionnelle collective.
« Intégrer des compétences nouvelles »
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