[Rapport CyclOpe] Pourquoi la flambée des cours des matières premières n'est pas due à un super-cycle
Selon la 35e édition du rapport annuel du CyclOpe, la bible de l’analyse des marchés mondiaux de matières premières, la flambée actuelle des cours tient surtout à un rattrapage, après la crise historique de 2020, qui devrait bientôt s'estomper.
Les matières premières volent de record en record. Début mai, le cuivre a dépassé les 10 000 dollars la tonne au LME, une barre symbolique jamais atteinte depuis 2011. L’étain se négocie autour de 30 000 dollars la tonne, le palladium flambe à 3 000 dollars l’once. Sans compter le minerai de fer, dont les cours ont culminé au-delà des 200 dollars la tonne, mais aussi le maïs, le blé et le soja. « Un vent de folie a touché un certain nombre de produits », concède Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à Dauphine et codirecteur du rapport annuel Cyclope.
Pour sa 35e édition (voir ci-dessous), l’ouvrage qui passe en revue l’ensemble des marchés mondiaux des matières premières « de l’ananas au zirkonium » n’y voit en tout cas pas les prémices d’un super-cycle pronostiqué par la banque d’investissement Goldman Sachs notamment.
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