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Quels sont les enjeux économiques des élections britanniques ?
L'issue des législatives britanniques de jeudi 7 mai est très incertaine. Le Premier ministre actuel David Cameron fait face, selon les médias britanniques, à l’élection "la plus imprévisible de notre temps". Edward Miliband, leader des Travaillistes, pourrait également accéder au 10 Downing Street.
Le suspense du prénom du Royal Baby en précède un autre. Ce 7 mai, plus de 46 millions de britanniques sont appelés à élire leurs 650 députés. Les sondages prédisent un scrutin très incertain. Les conservateurs du Premier ministre sortant David Cameron, alliés à son vice Premier Ministre libéral-démocrate Nick Clegg sont aux coudes à coudes avec les Travaillistes menés par Edward Miliband. Etat des lieux des principaux enjeux économiques de l’élection.
Europe : rester ou filer à l’anglaise
C’est le sujet le plus clivant entre Conservateurs et Travaillistes. David Cameron a promis aux électeurs un référendum d’ici la fin d’annéé 2017 sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne (UE) s’il est élu. L’actuel Premier ministre doit faire face à la montée en puissance sur sa droite de l’Ukip, le parti anti-européen de Nigel Farage. Au contraire d’Ed Miliband qui ne veut pas entendre parler de "Brexit" ("British exit"). Interrogé sur le sujet lors du dernier débat télévisé jeudi 30 avril, il a déclaré que cela "serait un désastre pour des millions d’emplois, pour les entreprises et les familles. Si je suis premier ministre, je veux dépenser mon énergie sur le pouvoir d’achat, l’emploi et la santé, par sur cette idée de quitter l’Union européenne."
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Unanimité pour la poursuite de la rigueur
Les Conservateurs axent leur campagne sur leur bon bilan économique : une croissance de 2,8% l'an dernier et un chômage de seulement 5,6% même si tous les jobs ne sont pas forcément de bonne qualité. Pour 2015, la commission prévoit un léger tassement de la croissance à 2,6%, ce qui reste nettement au dessus de la France ou de l’Allemagne. Après avoir réduit le déficit de plus de 10% du PIB à 5% environ, le parti de Cameron prévoit un retour à l'équilibre en 2019 avec pour objectif de dégager un excédent structurel. Les Travaillistes s'engagent eux aussi dans l’assainissement des comptes publics, mais ceux-ci "veulent seulement résorber le déficit courant (hors investissement et charge de la dette). Ils ne donnent pas non plus de délai pour le retour à l’équilibre", analyse Eudoxe Denis, directeur des études à l’Institut de l’entreprise.
Comment relancer la productivité
Absent des débats et de la campagne britannique, le véritable challenge de l’économie britannique est pour Eudoxe Denis "son décrochage de productivité." En 2013, la productivité de la main d’œuvre en euros par heure travaillée était de 39,2 contre 40,8 en 2007. Alors qu’elle est par exemple de 45,6 euros en France. Les raisons invoquées pour étayer cette chute varient : "Il n’y a jamais eu autant de personnes en emploi. Mais en faisant revenir sur le marché du travail des gens qui s’en étaient éloignés durant plusieurs années, et sont donc moins productifs, cela diminue nécessairement la productivité horaire moyenne, avance l’économiste qui ajoute qu’il existe d’autres facteurs plus structurels derrière le décrochage des gains de productivité comme une mauvaise allocation du capital."
Que les Travaillistes ou les Conservateurs l'emportent, le parti vainqueur de ces législatives devra forcément former une coalition. Une alliance qui fera forcément évoluer le programme du gouvernement qui s'installera au pouvoir...
Adrien Schwyter
Quels sont les enjeux économiques des élections britanniques ?
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