Quatre chantiers d’avenir pour l’agroalimentaire français

La filière agroalimentaire est en ordre de bataille pour préparer son plan industriel, baptisé "Produits innovants pour une alimentation sûre, saine et durable". Faisant partie des 34 plans industriels de la nouvelle France industrielle chère au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, il sera chapeauté par Jean-Philippe Girard, le président de l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) et PDG de la société Eurogerm. "Chacun des 34 plans industriels est présidé par un patron d’entreprise. Dans l’agroalimentaire, c’est un cas particulier. Jean-Philippe Girard est aussi président de la fédération du secteur", souligne Alexander Law, le responsable du pôle économie de l’Ania.

Quatre chantiers sont en train d’être mis en place : l’aliment bien-être et durable, l’emballage intelligent, l’abattoir compétitif et l’usine agroalimentaire du futur, qui devrait se raccrocher au plan dédié à l’usine du futur. Un cinquième thème pourrait également voir le jour, concernant la chaîne du froid, mais qui est moins avancé aujourd’hui.

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27 Janvier 2023

Livre sterling (GBP) - quotidien

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129.6 +0.23

Septembre 2022

Indice mensuel du coût horaire du travail révisé - Salaires et charges - Tous salariés - Industrie manufacturière (NAF rév. 2 section C)

base 100 en décembre 2008

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Juillet 2022

Indice du coût du travail - Salaires et charges - Industrie (NAF rév. 2 sections B à E)

Base 100 en 2016

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Un financement espéré en janvier

"Ces plans n’ont pas pour but d’être structurant pour toute une filière mais de porter certains projets forts", souligne Françoise Gorga, responsable de l’innovation à l’Ania et animatrice du plan agroalimentaire. "L’objectif est de pouvoir mettre en vente de nouveaux produits sur le marché à l’horizon 2020", précise Alexander Law.

Un groupe d’experts, composé de 14 personnes, issues des différentes organisations (pôles de compétitivité, écoles ou fédérations de l’agroalimentaire, comme Coop de France, l’Actia, Valorial, Vitagora, Sofiprotéol, l’Inra ou Food for life) a été nommé pour diriger les quatre chantiers.

"Nous sommes en train de nous répartir les rôles. Le 4 décembre, nous devrions être en mesure de présenter des feuilles de route pour chacun des quatre chantiers", assure Françoise Gorga. Il restera ensuite un mois à la filière pour rédiger un document officiel. Il détaillera les buts recherchés des quatre chantiers, le contexte, les entreprises participantes et les moyens techniques. Un document capital. De celui-ci, et de l’intérêt des chantiers proposés, dépendra le financement que décrochera la filière auprès du ministère du Redressement productif. Réponse attendue en janvier.

Adrien Cahuzac