Le débat de l’entre deux tours, mercredi 3 mai, s’est montré d’une grande violence. Marine Le Pen a voulu prendre l’avantage, dès l’ouverture, en tentant de mettre Emmanuel Macron sous pression sur les dossiers industriels. Imprécisions, incohérences, et fausses informations... L’ensemble de ses tentatives ont été vouées à l’échec.
Cédric Soares
\ 13:31
Mis à jour 04 Mai 2017
Cédric Soares
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Mis à jour 04 Mai 2017
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L’économie a fait l’ouverture du débat du second tour de la présidentielle, mercredi 3 mai. L’occasion pour Marine Le Pen de se mettre en scène. Se présentant en chevalier blanc du travailleur français, la candidate du Front national a voulu pourfendre le bilan d’Emmanuel Macron en tant qu’ancien ministre de l'Economie. Ses saillies, approximatives voire fausses ont révélé sa méconnaissance des sujet et son manque de préparation au débat.
Emmanuel Macron était ministre de l’Economie du 26 août 2014 au 30 août 2016. Ce détail a semblé échapper à Marine Le Pen. Quand elle évoque certains dossiers industriels, la candidate se mélange dans les dates. Notamment, sur la vente de SFR en avril 2014 et la branche turbines d’Alstom en juin de la même année, le candidat d’En Marche ! n’était pas encore en fonction à Bercy. Quant à STX, Emmanuel Macron n’était plus en fonction quand le deal a été conclu.
source
:red_circle: EN DIRECT - Macron : «Vous ne travaillez pas les dossiers industriels» #Débat2017 #2017LeDébat https://t.co/JYt0IfQFkP pic.twitter.com/nFXhCOQHrO
— Le Figaro (@Le_Figaro) 3 mai 2017
L’Etat ne peut pas tout, les fiches de Marine Le Pen non plus
La candidate frontiste ne semble pas non plus savoir que l’Etat n’est pas actionnaire ou en tout cas pas de référence sur l’ensemble des grands groupes français. Si l’Etat préside au destin d’Orange dont il détient directement ou indirectement près de 24,64%, il n’en est rien pour SFR. De plus, chez l’opérateur historique, le gouvernement a joué deux fois la carte du patriotisme économique. La vente de sa filiale Dailymotion a été bloquée à deux reprises à Yahoo (par Arnaud Montebourg) puis au groupe chinois PCCW. C’est Emmanuel Macron lui-même qui était à la barre dans le second cas.
Les fiches de Marine Le Pen ne lui ont pas été d’un grand secours pour la sortir de son marasme. D’abord témoin de son ignorance de l’industrie, elles se sont révélées être une arme à double tranchant. Lors de sa charge sur SFR la candidate frontiste utilise une citation d’Emmanuel Macron sur le dossier Alstom. La réponse d’Emmanuel Macron ne se fait pas attendre: “Vous êtes en train de lire une fiche qui ne correspond pas au dossier que vous avez cité. C'est triste pour vous parce que ça montre votre impréparation à nos concitoyens. […] On peut rentrer dans l'intimité du dossier mais vous n'allez pas tenir longtemps comme vous les confondez les uns avec les autres. Il y en a un qui fait des téléphones et l'autre, ça n'a rien à voir, il fait des turbines et du matériel industriel."
Débat : pour prouver que selon elle Macron a validé la vente de SFR, Marine Le Pen parle de… Alstom https://t.co/USg8CC3WEr pic.twitter.com/HWHDmsbKSX
— Le Lab (@leLab_E1) 3 mai 2017
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