Pourquoi les entreprises devraient créer plus de captives d'auto-assurance en France
La loi de finances pour 2023 assouplit la fiscalité des captives de réassurance des entreprises. Un décret d’application est encore attendu, mais les spécialistes anticipent davantage d’opérations comme celle de Lactalis, qui vient de démarrer cet outil de couverture du risque.
Sorélac est le symbole d’une tendance qui devrait s’affirmer en France dans les prochains mois. La captive de réassurance de Lactalis vient de démarrer, après avoir reçu l’agrément du régulateur le 31 décembre 2022. «Cette captive couvre uniquement les risques industriels, une casse de machine par exemple, dans la limite d’un plafond pour l’instant. Le coût de l’assurance a fortement augmenté ces dernières années et nous pensons être gagnants avec cette solution d’auto-assurance, indique l’industriel laitier à L’Usine Nouvelle. Un bilan sera fait et nous ne nous interdisons pas d’élargir le périmètre de cette captive à d’autres risques.» Ce projet est en réflexion depuis environ deux ans chez Lactalis, mais «le contexte récent plus favorable» a facilité l’implantation de l’entité en France.
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