Pourquoi la vente sous option devient une piste pour les industriels en partance de Russie
Des mécanismes de portage d’actifs sont proposés aux industriels sur le départ en Russie. De quoi assurer une réversibilité de la décision de quitter le pays. Mais les réalisations se font encore attendre.
Depuis son poste d’observation moscovite, Jean-Baptiste Demont est un témoin privilégié des mouvements des entreprises en Russie. « Des sociétés doivent quitter le marché russe pour des raisons éthiques. Ces derniers temps, certaines essaient de vendre leurs actifs sur place avec des options de rachats à cinq ans », constate le directeur de l’appui aux entreprises de la CCI France Russie auprès de L’Usine Nouvelle.
Ce type de système qui permet d’éviter une décision sans retour, Gilles Rémy s’y intéresse de très près depuis le commencement de la guerre en Ukraine. A la tête de la société d’accompagnement à l’international Cifal, l’homme d’affaires a repositionné une partie de son business sur ce créneau après le coup d’arrêt enregistré sur ses activités habituelles. Son modèle s’apparente à la fiducie, un mécanisme qui consiste à apporter pour une certaine durée des actifs à un fonds afin que celui-ci en assure la gestion, tout en s’engageant à les rétrocéder à une date fixée au préalable. Cifal œuvre en lien avec trois fonds russes sur cette possible alternative à la cession au management local, l'option utilisée par Schneider Electric fin avril.
Ne pas brader les actifs en Russie
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