Pourquoi la France bloque la validation finale de la directive européenne sur les énergies renouvelables
Les négociations de la troisième mouture de la directive sur les énergies renouvelables (ou «RED 3») n’ont rien d’un long fleuve tranquille. Alors que le texte devait être définitivement approuvé par les Etats membres et le Parlement européen, Paris tente un ultime coup de poker.
Au sein de la commission de l’Industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) du Parlement européen, les eurodéputés ne savent plus sur quel pied danser. Mardi 23 mai, ils auraient dû se prononcer sur l’accord trouvé entre le Parlement et le Conseil de l’Union européenne (UE) fin mars sur la directive sur les énergies renouvelables. Mais puisque côté Etats membres, le texte n’a pas été débattu le mercredi 17 mai par les ambassadeurs nationaux auprès de l’UE (au sein du Comité des représentants permanents des gouvernements des Etats membres de l’UE, ou "Coreper"), les parlementaires ont été contraints de repousser ce scrutin.
Au Conseil de l’UE, qui rassemble les 27 Etats de l'Union, c’est la France qui n’a pas souhaité soutenir cet accord qui vise, entre autres, à permettre à la part d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique globale de l’UE d’atteindre la barre des 42,5% d’ici à 2030 (au lieu de 22%). Elle est soutenue par d’autres pays pro-nucléaires.
Des conditions pas assez favorables
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