Pourquoi Bruxelles veut exclure plusieurs pays partenaires de projets scientifiques dans le quantique et le spatial
Depuis un mois, une proposition de la Commission européenne émeut la communauté scientifique et la diplomatie européenne : elle vise à restreindre l’accès de ses pays partenaires à des projets de recherche jugés stratégiques dans le quantique et le spatial. Le débat fait écho à la volonté d’autonomie stratégique portée par Bruxelles et à la nouvelle place de la recherche sur la scène géopolitique.
C’est un détail juridique du grand plan pour la recherche de l’Union européenne, mais il est symbolique et fait débat. Parmi les 95,5 milliards d’euros prévus par le plan Horizon Europe – qui organise la recherche scientifique dans l’espace communautaire pour la période 2021-2027 – une faible partie des projets financés ne devrait pas être accessible à tous.
[...]Cet article est réservé à nos abonnés
Soutenez un journalisme d'expertise.
SUR LE MÊME SUJET
- L'aéronautique française confrontée aux aléas de l'Europe de la défense
- Entre compétition et coopération, comment les Etats européens avancent sur les technologies quantiques
- «Il faut être ambitieux et anticiper les besoins en puces de demain», souligne Thierry Breton
- "Avec Horizon Europe, nous créons la prochaine usine à licornes", promet le directeur recherche et innovation de la Commission européenne