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La loi Macron réforme les prudhommes et les plans sociaux
Pour Pierre Gattaz, il faudrait dix lois Macron
Le président du Medef a dit le peu de bien qu’il pensait de la loi Macron, qu’il juge aller dans le bon sens mais …pas assez loin. Il encourage le gouvernement à passer à la vitesse supérieure et annonce un livre bleu sur les relais de croissance et une université du numérique.
Lors de sa conférence de presse mensuelle mardi 17 février, Pierre Gattaz a dit tout le bien qu’il pensait de la loi Macron, sans vraiment l’approuver. Comme si, à quelques heures du vote d’une loi contestée à gauche et à droite, le patron du Medef ne voulait pas donner l’impression que le texte était une fleur faite au patronat, comme on dit chez les frondeurs et les adhérents du parti de gauche. En conséquence, Pierre Gattaz apparaît comme favorable à un texte qu’il peut critiquer parce qu’il ne va pas assez loin.
En langage de l’avenue Bosquet, cela donne des formules comme "la loi Macron était une belle ambition au départ, mais l’Assemblée nationale l’a édulcorée. A l’arrivée, on est très loin de l’ambition initiale de libérer les énergies". Pierre Gattaz regrette une "complexification", qui résulterait du "manque de confiance" des députés vis-à-vis des chefs d’entreprise. Il n’empêche, précisant sa pensée, le patron du Medef a reconnu que la loi Macron allait dans le bon sens.
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Pour une barémisation absolue des indemnités aux prud’hommes
Sur les mesures concernant les conseils des prud’hommes, le président du Medef s’est fait ingénieur, sa formation initiale : "l’intention est d’accélérer les flux. Mais le problème c’est qu’il faut réduire le flux d’entrée, pas l’accélérer", a-t-il expliqué, évoquant même "un risque d’engorgement en amont des prud’hommes". Autrement dit, il faudrait réduire le nombre de contentieux aux conséquences imprévisibles. Il a osé une métaphore, parlant du contrat de mariage qui permet de prévoir les conditions qui prévaudront au moment d’une éventuelle séparation. Cela serait essentiel pour les dirigeants de TPE et de PME, que le président du Medef a évoqué à plusieurs reprises lors de son point presse, estimant que "ce sont les petits patrons qui peuvent créer de l’emploi et qu’il ne faut pas les terroriser".
Sur la question d’une éventuelle "barémisation" des indemnités en cas de contentieux, Pierre Gattaz s’y est dit favorable : "c’est un bon principe, mais il doit être absolu pas relatif", craignant une éventuelle complexification.
Reste que la loi Macron n’est pas à la hauteur des enjeux auxquels est confrontée l’économie française. "C’est dix ou cinq lois qu’il faudrait" pour faire sauter tous les verrous de l’économie française. Pour y contribuer, le président du Medef a annoncé des actions en faveur de la transition numérique, évoquant une université sur le sujet les 9 et 10 avril et la publication en juin d’un livre bleu sur les leviers de croissance.
Christophe Bys
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