« Nous souhaitons devenir l'institution crédible de référence », revendique Denis Ranque, le nouveau président de l'Académie des technologies
Ancien PDG de Thales, puis président du conseil d’administration d’Airbus de 2013 à 2020, Denis Ranque a été élu le 15 novembre à la présidence de l’Académie des technologies. L’industriel, qui prendra ses fonctions pour deux ans début janvier, présente à L’Usine Nouvelle ses objectifs pour l’institution, qui rassemble 330 académiciens cooptés par leurs pairs pour promouvoir l’usage éclairé des technologies.
L'Usine Nouvelle - Vous allez prendre la présidence de l’Académie des technologies après deux ans de crise sanitaire, durant laquelle les questions scientifiques et technologiques ont été centrales. Que change ce contexte aux priorités de votre institution ?
Denis Ranque - A l’exception de nos méthodes de travail, qui sont largement passées au numérique, cela n’a pas bouleversé la conception de notre travail. Mais la crise a mis en avant une contradiction entre l’omniprésence des technologies – elles n’ont jamais été aussi importantes dans la vie quotidienne des gens – et une méfiance partagée, avec l’idée que la technologie ne fait plus le progrès. Le plus bel exemple est le vaccin contre le Covid-19, qui fait chuter la transmission et la gravité de la maladie mais est rejeté par une fraction non négligeable des citoyens.
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