«Nous devons adapter nos modèles de transfert technologique aux enjeux de souveraineté», estime Laurent Baly, président du réseau SATT
A l’occasion des dix ans de la création des Sociétés d’accélération du transfert technologique (SATT), le président du réseau Laurent Baly dresse auprès de L’Usine Nouvelle un bilan de l’action de ces établissements chargés d'accompagner la valorisation de technologies issues de la recherche publique vers le monde socio-économique, via la création de start-up ou auprès d'entreprises établies.
L'Usine Nouvelle – Les Sociétés d’accélération des transferts technologiques (SATT) fêtent leurs dix ans. Avec quel bilan ?
Laurent Baly – Les SATT ont été créées à la suite du plan d’investissement d’avenir (PIA) en 2011, avec l’objectif d’identifier des découvertes de laboratoires publics innovantes et prometteuses sur le territoire pour les accompagner vers le monde socio-économique. Les 13 SATT du réseau se sont bien ancrées dans leurs territoires et couvrent toute la chaîne de maturation des projets innovants jusqu’à leur transfert au monde des entreprises, soit par cession de droits à des entreprises établies, soit par création de start-up. Dès 2015, nous comptions déjà 100 start-up constituées sur la base de technologies issues des SATT. En 2019, nous signions notre 1 000e licence de transfert technologique et en 2020 nous déposions notre 3 000e brevet. Même si tous les projets n’ont pas toujours perduré, ce qui est normal, c’est un bilan dont nous sommes fiers.
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