"Michelin ambitionne une place de leader mondial dans l’hydrogène", annonce Valérie Bouillon-Delporte
La création, avec l’équipementier automobile français Faurecia, de la co-entreprise Symbio, fait de Michelin l’un des acteurs majeurs de la filière hydrogène. Bibendum ambitionne même de devenir l’un des leaders mondiaux du secteur. Entretien exclusif avec Valérie Bouillon-Delporte, « Madame hydrogène » de Michelin.
L'Usine Nouvelle. - Michelin s’est positionné très tôt sur l’hydrogène. Pourquoi ?
Valérie Bouillon-Delporte.- Michelin a toujours travaillé dans le domaine de la mobilité durable. Les choses se sont accélérées ces dernières années. Il y a quinze ans, François Michelin (NDLR : décédé en 2015 à 88 ans) s’intéressait déjà à ce sujet. Il avait demandé à ses équipes alors basées dans un centre de recherche en Suisse de travailler d’abord sur le projet « Active Wheel », la première chaîne de traction électrique intégrée dans une roue. C’est ainsi que la R&D a commencé à développer des partenariats avec des universitaires et des chercheurs pour faire émerger de nouvelles technologies telles que la pile à hydrogène. Michelin a depuis longtemps une expertise des matériaux de haute-technologie, dans le pneu, mais aussi dans d’autres domaines comme celui de la fabrication additive ou de l’hydrogène.
Quelle est la stratégie du groupe en ce domaine ?
Notre stratégie est multiple et ambitieuse.
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