Marchés, international, personnalisation... La stratégie du PDG de Stäubli, Gerald Vogt
L'ingénieur franco-allemand Gerald Vogt a été nommé début janvier PDG du groupe suisse Stäubli, dont le principal site de production, à Faverges (Haute-Savoie), emploie 1 400 personnes. En exclusivité pour L’Usine Nouvelle, il dévoile les premiers pans de sa stratégie, pensée après une année marquée par la crise sanitaire.
Longtemps reconnue pour ses mécanismes d'automatisation des métiers à tisser, qu'elle commercialise depuis le début du XXe siècle, l'entreprise familiale suisse Stäubli s'est progressivement diversifiée vers les solutions de connexion hydraulique et électrique dans les années 1950, puis la robotique industrielle à partir de 1989. Jusqu'à arriver à un modèle équilibré, chaque secteur représentant environ un tiers de l'activité du groupe, qui a réalisé 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2019 et emploie 5 500 personnes.
Si Stäubli insiste sur l'importance de ses marchés historiques, textile en tête, il a néanmoins nommé le 1er janvier à sa tête son directeur robotique monde, Gerald Vogt. Cet ingénieur de formation, âgé de 50 ans, a passé 22 ans au sein du groupe, et notamment à la recherche et développement à Faverges (Haute-Savoie), le site principal de Stäubli. Il accorde à L'Usine Nouvelle son premier entretien pour revenir sur la situation du groupe et sa stratégie.
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