Lutte en coulisses pour imposer un reporting standardisé du développement durable
Les référentiels d'indicateurs extra-financières sur le développement durable des entreprises ont fleuri alors que la thématique s'imposait dans le débat public et chez les investisseurs. Aujourd'hui, il faut standardiser l'approche si l'on veut comparer les entreprises et éviter le social et le green washing. Qui prendra le leadership mondial sur le sujet et avec quelle idéologie sous-jacente ? Une bataille discrète se joue en ce moment.
Chaque année les grandes entreprises et désormais aussi les plus petites en Europe (puisque c’est devenu une obligation suite à la directive de 2014) produisent un rapport sur leurs performances en matière de développement durable. En France le document s’appelle la DPEF (déclaration de performance extra financière), elle concerne toutes les entreprises de plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ou celles de 40 millions d’euros si elles sont cotées. Il doit être visé par un auditeur externe. Si les thèmes sont souvent communs, la standardisation des "metrics" utilisés fait clairement défaut.
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