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Louis Schweitzer milite pour un troisième Programme d'investissements d’avenir
Le Commissaire général à l'investissement espère engager l’ensemble des fonds qui lui ont été confié d’ici deux ans maximum. Il appelle à recharger l’enveloppe pour ne pas sacrifier l’avenir alors que la rigueur budgétaire va s’imposer dans la durée, laissant entendre sa volonté de voir mis en place un troisième Programme d'investissements d'avenir.
"Dans cette période d’austérité budgétaire, nous avons sanctuarisé les investissements", a déclaré, satisfait Louis Schweitzer, Commissaire général à l'investissement, le 5 novembre, à l’occasion des Assises de l’industrie organisées par L’Usine Nouvelle. Cette stratégie de rigueur étant amenée selon lui à se poursuivre dans les prochaines années, le grand patron des investissements en France pense qu’il "ne serait pas déraisonnable qu’il y ait un Programme d’investissements d’avenir 3 après le Programme d’investissements d’avenir 2". Une deuxième tranche de 12 milliards d’euros avait en effet été débloquée à l’automne 2013 pour ce dispositif imaginé et lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2010 avec un PIA premier du nom doté de 35 milliards d'euros. Un exemple plutôt rare de continuité de politique publique.
Encore 15 milliards à engager
Aujourd’hui, sur cette enveloppe globale de 47 milliards d’euros, 32 milliards ont été engagés et 9 milliards décaissés. En priorité sur la modernisation des Universités mais aussi sur des projets industriels ou la modernisation des industries existantes. Quand devrait intervenir cette nouvelle recharge des investissements d’Avenir ? "La question se posera d’ici un ou deux ans, selon Louis Schweitzer, car il reste 15 milliards à engager sur l’enveloppe existante."
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Les secteurs visés sont entre autres la transition énergétique, les biotechnologies, la robotique et le numérique. Mais pour Louis Schweitzer "ce n’est pas tant le secteur qui est important que l’excellence des projets". L’ancien patron de Renault s’est également exprimé sur le plan d’investissement européen de 300 milliards qui est au cœur du plan stratégique de la nouvelle commission Juncker. Il estime qu’il est "urgent d’injecter ces investissements pour des raisons macro-économiques" mais qu’il ne faut pas tenter de les gérer pour la France via le PIA. "Le PIA est une mécanique qui fonctionne bien mais que je trouve un peu lourde. Mon expérience des procédures européennes, hélas, c’est que la simplicité et la vitesse ne sont pas toujours au rendez-vous, je ne voudrais pas que le PIA soit ralenti", ajoute-t-il.
L'Europe devrait s'inspirer de la France
Depuis qu’il est arrivé à la tête du Commissariat général à l'investissement, Louis Schweitzer a mis la pression sur les opérateurs pour accélérer les procédures et réduire le temps entre la présentation des projets et le décaissement des financements. C’est ce qui a été fait en particulier avec l’Ademe. Il trouve que "le mécanisme d’articulation du PIA avec une petite structure de pilotage (30 personnes) mais qui utilise les grandes structures existantes des opérateurs nationaux est une bonne idée. L’Europe pourrait peut-être sans doute s’en inspirer". Le mauvais élève de la croissance européenne a peut-être finalement une courbe d’expérience à proposer à ses partenaires en la matière.
Anne-Sophie Bellaiche
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