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Loi Macron : "cela démontre qu’il faut maintenant construire des majorités d’idées", selon le président du Medef Rhône-Alpes
Bernard Gaud est président du Medef Rhône-Alpes et PDG de la société de salaisons Garcin à Corbas. Suite au passage en force de la loi Macron, il constate que la majorité n’a pas fait l’aggiornamento social-libéral décidé par le président de la République mais considère que sa mise en œuvre sera une bonne nouvelle pour les entrepreneurs.
L’Usine Nouvelle - Quelle est votre réaction suite à la décision du gouvernement de passer la loi Macron, sans vote, en activant l’article 49-3 de la Constitution ?
Bernard Gaud - Cette affaire démontre qu’il existe une tension énorme au sein de la majorité entre ceux qui ont accepté le virage social-libéral donné par François Hollande et ceux qui le rejettent. On est en train de voir un vrai clivage entre socialistes-marxistes et socialistes-démocrates.
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La droite aussi s’apprêtait à rejeter massivement le texte ?
C’est vrai. Et s’il est illusoire d’appeler à un gouvernement national, je considère que l’Etat du pays est tel que l’on ne peut s’en sortir qu’en construisant des majorités d’idées qui se positionnent sur des dossiers précis.
La loi Macron était-elle trop large pour susciter une majorité d’idées ?
C’est vrai que cette loi était devenue un peu fourre-tout mais elle a l’énorme avantage d’être un signal de réforme. Or il y a une majorité de parlementaires pour la refuser.
Vote ou 49.3 la loi va passer, est-ce une bonne nouvelle pour les entreprises ?
Sur ce qu’elle signifie, sur la vision de l’économie c’est une bonne nouvelle. Après nous n’étions pas d’accord avec tout, chaque profession regarde de près les choses et n’est pas d’accord avec tout. Ainsi pour mes collègues de la distribution, derrière l’ouverture des 12 dimanche se cache une interdiction générale d’ouvrir après 21h30. Mais je le répète c’est un signal positif et sur les sujets sociaux cela allait plutôt dans le bon sens.
Propos recueillis par Anne-Sophie Bellaiche
Loi Macron : "cela démontre qu’il faut maintenant construire des majorités d’idées", selon le président du Medef Rhône-Alpes
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