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Ce que le fabricant de connecteurs de cartes à puces Linxens attend de l'électronique imprimée
Depuis trois ans, l'entreprise française Linxens évalue l’électronique imprimée pour la fabrication de ses connecteurs de cartes à puce, dont il est leader mondial. Verdict dans deux ans à l’issue d’un démonstrateur.
Linxens pourrrait succomber au charme de l’électronique imprimée. L’ex-Framatome Connectors International, qui compte 3 000 personnes dans le monde, dont environ 450 en France, et affiche un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros en 2017, étudie cette technologie pour la fabrication de ses connecteurs de cartes à puce. Le projet mobilise trois personnes à temps plein depuis trois ans.
Réalisation rapide de prototypes
Simon Vassal, directeur du développement de procédés et produits avancés, en attend beaucoup de bénéfices. "Nous y voyons l’opportunité de digitaliser notre procédé de fabrication, expliquait-il à L’Usine Nouvelle en marge des Rencontres de l’électronique imprimée qui se sont déroulés à Paris le 6 mars dernier. Plus besoin de passer par des matériels comme les masques. Nous aurons juste à utiliser un fichier de CAO comme dans l’impression 3D. C’est intéressant pour réaliser rapidement des prototypes."
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Les connecteurs de cartes à puces se présentent comme des circuits souples de 200 microns d’épaisseur. Ils sont créés sur substrat polymère par lithographie et gravure chimique avec une résolution de 100 microns. Leur fabrication nécessite la réalisation de masques et le recours à de produits chimiques pour la gravure. L’électronique imprimée consiste à déposer les éléments du connecteur directement sous forme d’encre conductrice par une technique d’impression numérique.
Un travail de longue haleine
"Elle offre les avantages de la flexibilité et de la rapidité, estime Simon Vassal. Elle réduit aussi la consommation de produits chimiques. Nos études menées jusqu’ici laissent également entrevoir une baisse des coûts." Linxens travaille sur le projet avec des fournisseurs d’encres, de substrats et de machines d’impression numérique au sein de l’Afelim, l’association des industriels de l’électronique imprimée en France. Simon Vassal reste discret sur ses partenaires et les technologies d’impression à l’étude.
Alors pourquoi Linxens attend toujours pour sauter le pas ? "Le procédé classique présente l’avantage d’être mature, répond Simon Vassal. Il bénéficie de plus 30 ans d’améliorations et de mise en œuvre sur des milliards et des milliards de produits. Le défi pour l’électronique imprimée est de garantir le même rendement. C’est pourquoi notre projet est un travail de longue haleine."
Grande transformation en vue
Un démonstrateur est prévu d'ici 2021. La décision de passer à l’électronique imprimée dépendra du verdict. Simon Vassal reste confiant et voit l’avenir plutôt hybride, avec une partie en électronique imprimée et l’autre en procédé classique. Les deux usines de production de connecteurs de cartes à puce sont potentiellement concernées : celle à Mantes-la-Jolie, dans Yvelines, et celle à Singapour. "Si le passage à l'électronique imprimée est décidé, cela entraînera la société dans une grande transformation, prévient Simon Vassal. Il faudra adapter les compétences en interne et former non seulement les gens de la production mais aussi ceux des achats ou de la facturation."
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