Touchés par le ralentissement du marché automobile mondial, de nombreux sous-traitants allemands ont annoncé les premières mesures de licenciements ou de chômage partiel.
De notre correspondante à Berlin, Gwénaëlle Deboutte
\ 16:21
De notre correspondante à Berlin, Gwénaëlle Deboutte
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Le moral n’était pas au beau fixe dans les allées du salon de Francfort. Touchés par le ralentissement du marché automobile mondial, de nombreux sous-traitants allemands ont annoncé les premières mesures de licenciements ou de chômage partiel. Ils espèrent maintenir leurs marges, en attendant le véritable virage vers l’électrique de leurs donneurs d’ordres. "Nous nous attendons à deux années difficiles. Si nous avons de la chance, nous atteindrons le niveau de 2018, mais nous risquons d’être en dessous de nos objectifs pour cette année", explique Harald Marquardt. Le patron du groupe allemand éponyme, spécialisé dans les systèmes de commandes électriques pour l’automobile, observe depuis plusieurs mois la dégradation de la conjoncture économique.
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