En Allemagne, les patrons et le puissant syndicat de la métallurgie IG Metall ont trouvé un accord sur le versement d'une prime Covid-19 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ainsi qu'une augmentation de leur salaire. La négociation devrait être étendue à d'autres Länder.
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Une nouvelle convention collective pour les employés des secteurs de la métallurgie et de l'électrique en Allemagne, assortie d'une prime exceptionnelle Covid-19. Et une victoire pour le puissant syndicat IG Metall, après 10 heures de négociation avec le patronat lundi 29 mars. L'accord, qui concerne les 700 000 salariés de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, devrait normalement être étendu à d'autres Länder rapidement. 2,3 millions d'employés seraient alors concernés, raconte le média allemand Die Welt.
Hausse de 2,3% des salaires
L'accord conclu prévoit le versement d'une prime Covid-19 de 500 euros jusqu'à la fin du mois de juin 2020, ainsi que des primes annuelles - dont une partie sous la forme de crédit de formation - représentant 18,4% d'un salaire mensuel en 2022 puis 27,6% en 2023. Elles seront économisées pendant huit mois, avant d'être versées en février 2022. Lissées, elles correspondront à une hausse des salaires mensuels de 2,3% pour les salariés de la branche.
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Semaine de 4 jours
La nouvelle convention collective prévoit une conversion des primes en réduction du temps de travail pour les salariés qui le souhaitent. Ils pourront passer à la semaine de 4 jours sans impact significatif sur leur salaire brut. Le porte-parole d'IG Metall dans la région a salué un "accord exemplaire". Le syndicat demandait initialement une hausse des salaires de 4% pour les salariés de l'industrie, convertible en une réduction du temps de travail pour sauvegarder des emplois durant la crise.
Le bras de fer entre syndicats et patrons Outre-Rhin avait abouti à plusieurs grèves perlées début mars 2021, rassemblant des dizaines de milliers d'employés de l'industrie métallurgique et électrique. Ces derniers avaient été appelés la première semaine de mars à éteindre leurs ordinateurs de bureau. Ces grèves ont touché principalement le secteur automobile, dont Mercedes et Volkswagen, ainsi que des équipementiers comme Continental et causé 900 millions d'euros de pertes pour les entreprises concernées, selon les chiffres de l'Institut économique allemand. Un contexte tendu qui a fait fléchir les organisations patronales, marquées par le souvenir des négociations collectives de 2018, où des grèves quotidiennes avaient été organisées, fait rare Outre-Rhin. Les salariés avaient alors bénéficié d'une hausse de salaire de 4,3%.
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