Les étudiants ingénieurs de l'UPS Toulouse développent un robot d'inspection de surfaces pour Airbus
Des étudiants ingénieurs de la filière Systèmes robotiques interactifs (SRI) de l'école d'ingénieurs de l'UPS de Toulouse ont réalisé un système d'inspection automatique des surfaces pour Airbus.
Pendant 6 mois, les 17 étudiants ingénieurs de dernière année de la filière Systèmes Robotiques et Interactifs (SRI) de l'Upssitech, l'école d'ingénieurs de l'UPS (Université Toulouse 3 – Paul Sabatier), ont travaillé, dans le cadre d'un projet pédagogique dit de grande envergure (PGE), sur le développement d'un système d'inspection automatique de surfaces, pour le compte d'Airbus. « Le cahier des charges d'Airbus visait à développer une nouvelle solution d'inspection automatique de surface de pièces avions, intégrant l'usage d'un bras robotisé et de capteurs », résume Etienne Delarue, l'un des étudiants-ingénieurs associé au projet.
L'objectif d'Airbus est d'automatiser des tâches de contrôles et d'inspections effectuées aujourd'hui manuellement. « Notre ambition est à la fois d'augmenter la qualité de nos contrôles, d'en assurer la fiabilité et de réaliser des économies en diminuant le temps de ces inspections, dans une démarche 4.0 », explique Denis Descheemaeker, responsable des technologies émergentes au sein de la direction Innovation d'Airbus. L'avionneur s'intéresse déjà à des solutions développées à partir de drones pour des inspections générales des avions au sol. « Mais les drones ne sont pas vraiment adaptés pour le contrôle d'une pièce et doivent être maintenus à une distance de sécurité d'au moins 1 mètre pour ne pas risquer de collision avec la surface observée », précise Denis Descheemaeker. D'où l'idée de réfléchir à la possibilité d'utiliser un bras robotisé.
Un projet étudiants à visée industrielle
Toute la promotion s'est donc structurée en équipe, sur le mode «mi-entreprise », pour répondre au mieux à l'attente du client. « Toute l'originalité du PGE est de placer nos étudiants dans un contexte à la fois professionnel et industriel », souligne Frédéric Lerasle, professeur à l'UPS et chercheur au Laas-CNRS, responsable de la filière SRI. Pour ce projet, baptisé "Hyperion, scan de surfaces", les étudiants ont travaillé en collaboration étroite avec le bureau d'études toulousain NovaLynx, spécialisé dans le développement de solutions industrielles innovantes.