Avec plus de 105 financements signés en 2017, les entreprises françaises sont, avec les sociétés italiennes, les principales bénéficiaires des interventions de la Banque européenne d'investissement (BEI). Ce sont essentiellement le secteur de l’innovation et des énergies renouvelables qui en profitent.
Longtemps délaissée par les entreprises françaises, la Banque européenne d'investissement (BEI) est en passe de devenir un acteur incontournable pour le financement de l’activité économique dans l’Hexagone.
Avec 105 financements, la France arrive en tête en termes de nombres de projet soutenu par la banque européenne mais arrive derrière l'Italie en terme de montants. En 2017, l’institution basée au Luxembourg a injecté plus de 8,6 milliards d'euros de financements nouveaux et a permis de mobiliser 13,5 milliards d'euros de financements additionnels auprès d'autres investisseurs dans 105 projets différents en France.
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Energie et innovation au cœur des interventions de la BEI
A l’image de SunPartner Technologies, une entreprise aixoise spécialisée dans la fabrication de panneaux photovoltaïques, qui a bénéficié d’un financement de 15 millions d’euros, ce sont essentiellement les entreprises du secteur des énergies renouvelables et de l’innovation qui profitent des interventions de l’institution européenne.
Ces deux domaines ont respectivement capté 55% et 32% des financements européens. "En 2017 en France, la BEI a concentré ses efforts sur des projets de qualité, autour de trois principaux critères : l’innovation, l’environnement et le plan Junker", explique Ambroise Fayolle, le vice-président de la BEI .
Le Plan Junker, moteur des bons résultats
Au cœur du succès de la BEI en France : le plan Junker. Sur les 105 projets financés dans l'Hexagone, 56 l'ont été via ce dispositif d'investissement lancé en 2015, et qui permet de financer des projets de plus petite taille et plus risqués.
La flexibilité du plan Junker a permis à la BEI d’atteindre trois-quarts de nouveaux clients. "Des structures deux fois plus petites que celles traditionnellement concernées par les investissements de la BEI ont été financées", rajoute le vice-président de l’institution qui y voit le signe d’une réconciliation entre l’Europe et les entreprises françaises.
"Les bons résultats du plan junker montrent que nous avons réussi à expliquer l’intérêt des fonds européens aux entreprises françaises. Grâce à ses investissements, la BEI inscrit l’Europe dans le quotidien des entreprises", conclut Ambroise Fayolle.
Adeline Haverland suit le secteur de l'agroalimentaire et du luxe depuis 2018. Auparavant, elle a travaillé durant près de 10 ans comme correspondante depuis Lisbonne au Portugal et Sao Paulo au Brésil pour la presse écrite, la télévision et la radio. Elle reste passionnée par l'actualité des pays lusophones. Son obsession du moment : la sortie des pesticides.
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