Les 18-35 ans n'ont pas peur des robots tueurs d'emplois
A l’heure où les robots alimentent de nombreuses peurs, une enquête du Forum économique mondial publiée le 28 août révèle que 79% des 18-35 ans estiment que la technologie crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit.
Les robots et l’intelligence artificielle suscitent bien des peurs, même chez ceux qui les développent, comme le montre la dernière alerte lancée par 116 chefs d’entreprise sur le danger des robots tueurs. Mais les nouvelles générations semblent moins effrayées. Du moins concernant l’emploi. D’après une enquête publiée le 28 août par le Forum économique mondial, 78,6% des 18-35 ans estiment que la technologie sera créatrice d’emplois, contre 21,4% qui pensent le contraire.
Pour autant, ces Millennials ne minimisent pas l’impact que la technologie aura sur leur vie professionnelle, selon cette étude réalisée en 2016 et basée sur près de 25 000 réponses de jeunes issus de 186 pays. Interrogés sur le champ de leur existence qui sera le plus impacté par les avancées technologiques au cours de la prochaine décennie, 63,3% des jeunes interrogés estiment qu’il s’agira de l’emploi et la carrière, 45% des études et formations et 37,5% du voyage et de la mobilité.
L’intelligence artificielle, la prochaine grande tendance
Mais à quelles réalités renvoie ce terme de "technologie" ? Selon cette enquête, la prochaine grande tendance technologique sera l’intelligence artificielle pour 28% des répondants, les biotechnologies (11,5%), puis les robots à égalité avec l’internet des objets (9,3%).
Emballés par la révolution technologique en cours, les Millennials n’y adhèrent pas pour autant sans distance. La moitié des jeunes interrogés affirme ne pas avoir confiance dans les décisions prises par un robot à leur place. Une même proportion s’est également déclarée contre l’accord de droits aux robots humanoïdes.
Cette étude interroge par ailleurs les 18-35 ans sur d’autres sujets comme la politique, les affaires ou l’économie. Point notable : le changement climatique et la destruction de la nature sont considérés par la moitié des jeunes interrogés comme le problème majeur auquel l’humanité est aujourd’hui confrontée. Une préoccupation que ne fera pas disparaître le développement des technologies numériques. Selon Greenpeace, si le secteur informatique était un pays, il se classerait au troisième rang des pays les plus énergivores, derrière la Chine et les Etats-Unis.
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