"D'ici 20 à 30 ans, nous aurons accès à des modèles numériques d'organes très fiables", selon Hugues Berry de l'Inria
Hugues Berry, directeur scientifique adjoint chargé de la santé et de la biologie à l’Inria, s'exprime sur les progrès de la simulation du vivant et du big data en recherche médicale.
L'Usine Nouvelle - L’intérêt pour la simulation du vivant s’est accru ces dernières années. Pourquoi ?
Hugues Berry - Le recours croissant à la simulation est lié à la volonté de faire du vivant une science quantitative pour pouvoir réaliser des prédictions. Il y a une quinzaine d’années, seuls quelques chercheurs, issus principalement des mathématiques et de la physique, s’intéressaient à la simulation du vivant. L’intérêt est aujourd’hui partagé par des biologistes et des cliniciens. Le mouvement est devenu massif. Du côté de l’Inria, le tournant vers le vivant a été pris au milieu des années 2000 sous l’impulsion du président de l’époque, Gilles Kahn. Aujourd’hui, environ 20 % de nos équipes travaillent sur le vivant, soit 250 personnes. Nous avons des programmes à toutes les échelles : la molécule, la cellule, l’organe et l’écosystème de cellules et de micro-organismes.
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Base 100 en 2015