Le gouvernement menace d'exclure Ford des marchés publics après son faux bond sur Blanquefort
Le gouvernement ne relâche pas la pression sur Ford. Le 20 décembre, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a menacé le constructeur automobile américain de ne plus "être retenu" dans les marchés publics. Une décision qui sanctionnerait le rejet par Ford du projet de reprise de l'usine de Blanquefort (Gironde).
Le gouvernement continue de gonfler le torse après le plan social annoncé par Ford dans son usine de Blanquefort (Gironde). Le jeudi 20 décembre, interrogé sur France 2, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a menacé le constructeur automobile américain de ne plus “être retenu” dans les marchés publics étant donné qu’il “ne joue pas le jeu”.
"Si une entreprise ne joue pas le jeu, plante des sites, ne respecte pas des salariés et ne respecte pas le travail qui a été fait en partenariat avec l'État, on a aussi les moyens de faire en sorte que [ces] entreprises ne puissent pas être retenues, tout en respectant le code des marchés publics", a déclaré Benjamin Griveaux. "Je crois savoir que Ford soumissionne à des marchés publics, puisqu'il y a des voitures de la police nationale de marque Ford", a précisé le porte parole du gouvernement.
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Le jeudi 13 décembre, Ford a rejeté le projet de reprise de son site de Blanquefort par le groupe belge Punch Powerglide qui aurait permis de préserver 400 emplois. Une annonce qui condamne les 972 salariés de l’usine au plan social et au licenciement d’ici août 2019.
????? @BGriveaux "Si #Ford ne joue pas le jeu, on a aussi les moyens de faire un peu de patriotisme économique" #Blanquefort #Les4V @telematin pic.twitter.com/m5nnb8s40F
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 20 décembre 2018
Un rachat provisoire par l'État de Ford Blanquefort ?
Ford ne jouant pas le jeu ou État mauvais perdant ? Le gouvernement français n’a cessé de fustiger l’attitude de l’entreprise américaine. Le ministre de l’Économie et des Finances a dénoncé une “trahison” tandis que le président Emmanuel Macron a qualifié la position de Ford d’”hostile et inacceptable”.
En parallèle, le gouvernement continue d’étudier des solutions pour sauver le site. Le 19 décembre, Bruno Le Maire a déclaré qu’il n’excluait pas un rachat provisoire de l’usine par l’État pour ensuite le revendre au repreneur.
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