Le cas épineux de la raffinerie de Schwedt, symbole de la dépendance énergétique de l’Allemagne à la Russie
Le site PCK de Schwedt, qui fournit la quasi-totalité du carburant et du fioul de Berlin et de sa région, est détenu à plus de 50 % par le groupe public russe Rosneft et est exclusivement approvisionné par du pétrole russe. Le gouvernement allemand cherche des alternatives pour que l’usine continue de tourner malgré l’embargo européen.
Tandis que l’Union européenne finalise un embargo sur le pétrole russe, la raffinerie allemande PCK de Schwedt, dans le Brandebourg, craint désormais pour sa survie. Collé à la frontière avec la Pologne à 100 kilomètres de Berlin, le site est en effet approvisionné à 100 % par du brut russe via l’oléoduc Droujba, lui-même contrôlé par le groupe proche du Kremlin, Transneft. Traitant 11,6 millions de tonnes de pétrole par an, PCK raffine 95 % du carburant, du kérosène et du fioul utilisés à Berlin et dans le Land du Brandebourg. Il dessert aussi la Poméranie du Nord-Westphalie et une partie de l’ouest de la Pologne. A elle seule, la société représente 10 % du marché national du raffinage et reste l’un des derniers reliquats qui relie l’Allemagne au pétrole russe, dont elle est parvenue à réduire sa dépendance de moitié.
C’est pourquoi le gouvernement se démène pour trouver de nouvelles sources de fourniture, en vue de l’embargo d’ici à la fin 2022.
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