La photosynthèse artificielle fait un grand pas.... de fourmi
Des scientifiques de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) ont élaboré un photocatalyseur capable de synthétiser de l’acide formique à partir d’eau et de CO2. Une avancée pour la photosynthèse artificielle, qui reste encore loin de l’industrialisation.
Sans que l'on y prenne garde, les plantes qui se prélassent et poussent au Soleil réalisent chaque jour une performance que nous cherchons difficilement à copier : capter l'énergie de notre étoile pour la stocker, sans en passer par une forme électrique et en recyclant du dioxyde du carbone (CO2). Un exploit dont nous sommes encore loin, mais qui inspire les scientifiques.
Lundi 24 août, une équipe internationale menée par le chimiste Erwin Reisner de l’université de Cambridge (Royaume-Uni ), a dévoilé dans la revue Nature Energy un nouveau type de photocatalyseur, capable de fabriquer de l'acide formique avec une forte sélectivité. Une avancée importante, mais un pas de fourmi dans la quête d’un carburant “propre”, recyclant le dioxyde de carbone (CO2) au lieu d’en émettre davantage.
sans electricité ni déchets parasites
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