La "loi inégalitaire" souhaitée par le PDG du CNRS fait débat
Dans nos colonnes, le président du CNRS Antoine Petit affirmait souhaiter une “loi inégalitaire” pour permettre à la recherche et à l’innovation française de conserver un haut rang mondial. Une phrase qui a suscité l’opposition de chercheurs à tous les niveaux de l’institution, qui rappellent le manque de moyens de la recherche tricolore et le rôle de la coopération pour le progrès scientifique et technique.
La petite phrase ne passe pas. Depuis que le président-directeur général du CNRS Antoine Petit a affirmé, notamment dans nos colonnes, souhaiter une loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) “inégalitaire, vertueuse et darwinienne” pour stimuler la recherche française, les protestations se succèdent.
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Dernière en date, et non des moindres : une lettre adressée à Antoine Petit et révélée par Le Monde, signée par l’ensemble des présidents des conseils scientifiques des Instituts du CNRS, des présidents des sections et commissions interdisciplinaires du Comité national de la recherche scientifique (CoCNRS), ainsi que par la présidente du Conseil scientifique du CNRS, Dorothée Berthomieu. Une bonne partie de la garde scientifique de l'institution en charge de la recherche scientifique en France en somme.
Des inégalités déjà importantes
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