La France, cinquième pays le plus innovant dans les nouvelles énergies
Depuis le protocole de Kyoto, l'innovation s'accélère dans les technologies énergétiques dites "propres". Le nombre de brevets déposés a augmenté de 20 % par an depuis 1997. C'est le constat d'un rapport, réalisé par l'Office européen des brevets (OEB), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Centre international pour le commerce et le développement durable (CICDD). Les plus grands déposants sont le Japon, les Etats-Unis et l'Allemagne. La France se classe cinquième, au coude à coude avec le Royaume-Uni et derrière la Corée du Sud qui arrive quatrième.
80% des demandes
Ces 6 pays concentrent 80 % des demandes de brevets. Selon l'étude, l'activité brevets des technologies énergétiques "propres" a dépassé celle des énergies traditionnelles (fossiles et nucléaire). La plus forte croissance est observée dans le photovoltaïque, l'éolien, le captage de carbone, les énergies hydraulique et marine, et les biocarburants.
Et la France ?
A noter : le Japon est leader dans le photovoltaïque ; l'Allemagne dans l'éolien (deux fois plus de brevets que les USA et trois fois plus que le Japon) ; la Corée du sud se concentre sur le photovoltaïque. Le rapport révèle des surprises. Ainsi, certains pays s'avèrent des acteurs de poids dans des filières spécifiques. Comme l'Inde dans le photovoltaïque. Le Brésil et le Mexique dans les énergies hydraulique et marine. Mais globalement, les pays en développement (Chine, Inde, Brésil) restent surtout de grandes puissances productrices, plutôt qu'innovatrices.
Et la France ? Dans le stockage de CO2, elle pointe sa tête à la deuxième place mondiale. Mais elle se classe 4e ou 5e dans la plupart des énergies (solaire, hydraulique et marin, biocarburants). Encore un petit effort !
Thomas Blosseville
Pour aller plus loin : consulter le rapport complet