La flambée épidémique bouscule de nouveau la vie des entreprises
Un Conseil de défense sanitaire se tient lundi 6 décembre. Avec la flambée de cas en France et en Europe et la diffusion international du variant Omicron, les entreprises réactivent les mesures de distanciation sociale en interne comme sur les événements extérieurs. Et doivent composer avec les restrictions de déplacement.
Mis à jour
07 décembre 2021
Vendredi 3 décembre, en ouvrant leur boîte mail, les salariés de Schneider Electric France ont compris que la situation sanitaire rattrapait leur quotidien professionnel. La DRH leur a envoyé de nouvelles consignes à mettre en œuvre dès lundi 6 décembre et « au moins jusqu’au 15 janvier » : encouragement à reprendre trois jours de télétravail par semaine, remise en place des jauges dans les salles de réunion, limitation des déplacements à caractère non-stratégique. Fini, aussi, la pause-café, où les échanges informels avaient pu reprendre. Le mobilier des zones café est tout simplement supprimé. Et les nouveaux séminaires sont aussi interdits, en interne comme en externe, ainsi que de tous les événements conviviaux.
Ces dernières interdictions se généralisent dans les entreprises, comme en témoigne l’association des Traiteurs de France, qui regroupe les entreprises d’organisation d’événement. Elles enregistraient le 1er décembre, soit trois jours après le nouveau protocole sanitaire, l’annulation de 430 réceptions qui auraient représenté près de 155 147 convives. Il s’agit quasi-exclusivement d’événements professionnels, en particulier des fêtes de fin d’année de collaborateurs, mais aussi des réunions et séminaires. Selon le porte-parole de Traiteur de France, « l’activité de ce mois de décembre sera en retrait de 47% par rapport au même mois de 2019 ».
Des collectifs de travail endeuillés
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