La démission de Jean-Paul Delevoye, nouveau casse-tête pour le gouvernement
Des rémunérations interdite par sa fonction et une déclaration d’intérêt bâclée viennent de faire tomber le Haut-Commissaire à la réforme des retraites. Une situation qui complique la tâche du gouvernement confrontée à une manifestation d’ampleur mardi 17 novembre contre le projet de réforme des retraites. Retour sur des manquements plus ou moins graves.
Ce n’est pas sur sa réforme des retraites que Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire aux Retraites, vient de tomber mais sur la mise en cause de sa personne. Membre du gouvernement depuis le 3 septembre 2019, il était depuis 2017 président d’honneur du think-tank, Parallaxe, une entité du groupe d’enseignement privé IGS, pour lequel il était rémunéré aux alentours de 5 300 € par mois. Il est resté payé par ce think-tank pendant 3 mois après sa nomination au gouvernement. Or la participation à un gouvernement proscrit, selon la Constitution, l’exercice parallèle de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national, emploi public ou toute activité professionnelle.
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