La compétitivité des entreprises de taille intermédiaire se joue dans les territoires
Au-delà de la fiscalité, les entreprises de taille intermédiaire tirent une bonne partie de leur compétitivité de leur écosystème et des infrastructures de leur territoire.
En matière d’impôts de production, les entreprises de taille intermédiaire sont en première ligne. Plus grosses que les PME mais moins implantées à l’étranger que les grands groupes, "les 2 000 ETI industrielles payent à elles seules 55 % de la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) réunies. C’est rédhibitoire", calcule Frédéric Coirier, le PDG de Poujoulat et co-président du Meti, le Mouvement des ETI, qui défend les entreprises intermédiaires. La compétitivité des entreprises ne se réduit pas au niveau de prélèvements obligatoires. Politique de formation, soutien à l’innovation, coup de pouce à la robotisation, entretien des infrastructures…
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