La CGT des sites de Michelin, GE, Cargill, Luxfer ou Famar réclame des actes au nom de la souveraineté industrielle
La période sociale difficile qui s’ouvre relance le combat des salariés de sites déjà en prise à des PSE ou promis à fermeture avant même le début de l’épidémie. Ils sont confortés dans leur lutte par le discours ambiant sur la préservation du tissu industriel. Chez Luxfer, Cargill, Famar, Michelin, ou Bosch, les élus syndicaux de la CGT demandent au gouvernement, comme aux conseils régionaux, d’intervenir pour préserver leurs emplois et les investissements.
Leurs soucis ne datent pas de la crise née de l’épidémie. Mais des salariés de sites soumis à PSE, promis à fermeture, voire déjà fermés sont regonflés par les discours politique émaillés de "souveraineté" ou de "relocalisation des chaînes de valeur". En gros disent-ils, vous chantez une ode à la réindustrialisation du pays et bien agissez maintenant. "Le jour d’après et la souveraineté industrielle, elle ne va pas se faire en claquant des doigts, il faut une volonté politique" déclare Axel Peronczyk, le délégué du site Luxfer de Gerzat (Puy-de-Dôme).
Nos camions n'ont-ils pas besoin de pneus ?
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