[L'instant tech] La simulation, clé des manœuvres à grande vitesse chez les drones autonomes
Immeuble effondré, forêt dense, train accidenté… Dans ce type de terrains, une nouvelle méthode de pilotage autonome a permis à des drones de se déplacer rapidement tout en évitant les obstacles. Elle a été mise au point par des chercheurs de l'Université de Zurich et d’Intel.
Les courses de drones endiablées ne sont pas nouvelles. Mais à grande vitesse, l’humain reste aux commandes. Seul capable de tirer pleinement parti de l’agilité des multi-rotors et de ne pas crasher les appareils dans le décor, il reste même meilleur pilote que l'ordinateur. C’est ce que veulent changer de récents travaux scientifiques, présentés dans la revue Science Robotics début octobre.
Ils sont le fruit d’une collaboration entre des scientifiques du groupe de robotique et perception de l’Université de Zurich (Suisse), et des chercheurs d’Intel. Leur méthode ? Un contrôle couplant détection des obstacles et choix de trajectoires en temps réel, permettant au drone quadri-rotors d’enchaîner les virages à toute vitesse pour se faufiler entre les arbres d’une forêt dense ou les murs d’un immeuble en ruines.
40 km/h entre les arbres
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