[L’instant tech] Dans les supercalculateurs comme dans le quantique, l’Europe à la merci de dépendances stratégiques
Coincée derrière la Chine et les Etats-Unis dans le calcul haute-performance (HPC), l’Europe voit arriver la montée en puissance des technologies quantiques avec la crainte de tomber dans une situation identique, entre déclassement et dépendance stratégique. Un rapport l’Institut français des relations internationales (Ifri) publié le 6 octobre décortique la situation.
Ce qui est arrivé à l’Europe dans le calcul haute-performance (HPC) pourrait se réitérer dans le calcul quantique. Dans un rapport publié le 6 octobre, l’Institut français des relations internationales (Ifri) analyse la position du Vieux continent face à la Chine et aux Etats-Unis sur ces deux secteurs : entre manque d’autonomie dans le HPC et opportunités à saisir dans le quantique… l'Europe risque de passer au second plan.
«La distribution mondiale de la puissance de calcul change», est-il écrit dans ce rapport rédigé par Alice Pannier, responsable du programme Géopolitique des technologies de l’Ifri. Alors que les Etats-Unis ont longtemps dominé le secteur du calcul conventionnel, notamment à travers IBM, c’est désormais le chinois Lenovo qui se taille la plus grosse part de ce marché. Derrière, une flopée de plus petits pays comptant le Japon, l’Allemagne et la France, dont le représentant Atos tire 7,2 % de parts de marché.
Calcul haute-dépendance
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