[L'industrie c'est fou] Une bio-imprimante mobile capable de créer et de greffer de la peau
Des chercheurs américains ont mis au point une bio-imprimante mobile capable de créer et de greffer sur place de la peau pour les blessures et les brûlures graves. Une avancée qui pourrait, à terme, remplacer les greffes de peau traditionnelles.
Où s’arrêteront les progrès de l’impression 3D ? Des scientifiques de la Wake Forest Institute for Regenerative Medicine (WFIRM) américaine affirment avoir créé la première bio-imprimante mobile au monde. Capable de créer à la demande et selon le patient de la peau, elle peut également l'appliquer directement sur la blessure.
A partir de tissus intacts du blessé, on isole deux différents types de cellules de peau, les fibroblastes et les kératinocytes. Les premières jouent un rôle déterminant dans la cicatrisation en synthétisant la matrice cellulaire et le collagène. Les secondes se concentrent dans l’épiderme, la partie extérieure de la peau.
VOS INDICES
source
165 -2.37
Août 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
97 =
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
131.1 -3.1
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Les cellules sont alors mélangées à un hydrogel et placées dans l’imprimante. Celle-ci scanne la plaie afin de déterminer où et comment le mélange doit être appliqué. Une fois le diagnostic terminé, elle commence son travail de reconstruction, et dépose couche par couche la nouvelle "peau". Un processus similaire à la cicatrisation, mais en accéléré.
Au-delà de la création de peau, l’innovation majeure est que celle-ci est directement produite par les propres cellules du patient. Cela "contribue à la cicatrisation de la plaie" pour "démarrer le processus de cicatrisation beaucoup plus rapidement", selon le professeur James Yoo, à la tête de l’équipe de recherche.
Selon les scientifiques, la machine fonctionne. Les tests empiriques sur des modèles pré-cliniques ont été concluants. L’étape suivante est désormais de commencer les essais cliniques sur des humains. L’enjeu est énorme. Actuellement, la greffe de peau, méthode classique de traitement des plaies et brûlures graves, est limitée. Il faut trouver un donneur et s’assurer qu'il n'y aura aucun rejet.
Tout cela pourrait devenir de l’histoire ancienne avec ce nouvel appareil. "Cette technologie pourrait remplacer les greffes cutanées, souvent très douloureuses et potentiellement défigurantes pour le patient" conclut Anthony Atala, le directeur du WFIRM. "Le traitement sur place des plaies assurera une prise en charge rapide et une réduction globale des tarifs de soin". De quoi apaiser les douleurs et le porte-monnaie.
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