[L'industrie c'est fou] En Chine, des ascenseurs munis de touches holographiques, pour un monde d'après "sans contact"
Foyer d'origine de l'épidémie de Covid-19, la Chine a mis en service des ascenseurs munis de boutons holographiques à destination des usagers. Une de ces technologies pour un monde "sans contact".
En période d'épidémie, tout est bon pour éviter les contacts avec des surfaces infectées. Les boutons d'ascenseurs, tripotés par des centaines de personnes tous les jours, en font partie. Cure-dents, briquet, gants, les utilisateurs rusent pour ne pas toucher l'objet de toutes les phobies.
En Chine, dans la ville de Héfei, capitale de la province d'Anhui située à 270 kilomètres à l'Est de Wuhan, foyer d'origine de l'épidémie de Covid-19, certaines cabines d'ascenseur d'hôpitaux et de bureaux sont désormais équipées de boutons d'un genre nouveau. Ces-derniers apparaissent sous la forme d'hologramme, permettant de choisir son étage sans toucher directement les boutons. Derrière l'aspect un peu gadget d'un tel dispositif, des sujets très sérieux sont en jeu, notamment éviter la propagation des bactéries dans les espaces publics.
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(Crédits : Xinhua)
Technologie d'imagerie holographique interactive par projection visuelle dans l'air
La technologie utilisée s'appelle la projection visuelle dans l'air (les boutons des étages sont projetés dans l'air et réagissent au contact des doigts des utilisateurs). Elle a été brevetée par Google en 2003. On doit son développement en Chine à la société Anhui Easpeed Technology Co, qui a également livré à d'autres établissements de la ville des machines en libre-service comme des distributeurs de billets sans contact. Pour son ascenseur 2.0, le patron d’Easpeed déclare avoir déjà reçu plus d’une centaine de commandes dans le monde entier.
La machine coûte la modique somme de 2 000 euros pièce. Si c'est un peu cher pour demander à votre syndic d'installer d'urgence des boutons holographiques dans la cage d'ascenseur de votre immeuble, le prix pourrait bien finir par baisser si la demande explose avec le risque épidémique (ce que bien entendu personne n'espère).
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