[L'idée verte] L'industrie du cinéma teste l'hydrogène pour décarboner ses productions
Un générateur électro-hydrogène conçu par la PME française EODev et fourni par TSF a été utilisé en juillet à Paris pour générer l’électricité d’une partie du tournage de la troisième saison de la série Netflix «Lupin». Une première en France.
Lentement mais sûrement, l’industrie de la production audiovisuelle (pour le cinéma comme pour les séries) entame sa mue vers le zéro émission carbone. On le sait : la production de films et séries, outre qu’elle nécessite des moyens humains et logistiques importants, est gourmande en énergie et notamment en électricité. Alors que la sobriété et l’efficacité énergétique sont désormais les maîtres-mots à l’aune de l’actuelle crise énergétique qui frappe le continent européen, le cinéma comme tout autre secteur est contraint et forcé d’adapter ses pratiques. Pour économiser de l’énergie, mais également pour utiliser des moyens de production décarbonés dans la mesure du possible.
C’est ainsi que de l’hydrogène a été utilisé en juillet pour la première fois en France sur le tournage de la troisième saison de la série Lupin, produite par Netflix.
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