Les chercheurs de l’université Tufts, près de Boston (États-Unis), ont mis au point des encres contenant différentes substances biologiquement actives. Des agents sensibles aux bactéries, mais aussi des protéines qui stimulent la croissance osseuse, des antibiotiques, des enzymes… L’encre imprimée, par exemple, sur des gants chirurgicaux, changera de couleur et révélera l’inscription « contaminé » en cas de contact avec une bactérie. Dans tous les cas, l’impression jet d’encre permet de placer la substance active précisément aux endroits voulus. Pour créer ces encres fonctionnelles, l’obstacle majeur était d’éviter la dégradation du produit biologique en l’imprimant. L’équipe de Tufts a trouvé la solution en ajoutant de la fibroïne, une protéine présente dans la soie d’araignée, qui stabilise et protège les substances biologiques. La méthode pourrait s’appliquer à la fabrication de pansements incorporant des antibiotiques.