L’emballage, un secteur résilient et durable
L’évènement biennal de la filière emballage ouvre ses portes ce 17 novembre 2014, pour quatre jours, au parc des expositions de Paris Nord-Villepinte, avec une bonne dose d’optimisme, après deux années d’une certaine morosité.
Un vent d’optimisme devrait souffler sur le salon Emballage-Manutention, qui se tient du 17 au 20 novembre, au parc des expositions de Paris Nord-Villepinte. C’est en tout cas ce que laisse prévoir la dernière mouture de l’Observatoire de l’Emballage, créé en 2005 par les organisateurs du salon.
Il restitue un instantané de l’ensemble de la filière et met en lumière cette année les évolutions et les tendances de fonds qui se profilent à l’horizon 2017. Il est réalisé par le biais d'un questionnaire adressé à un panel d’acheteurs, de fabricants et d’équipementiers du secteur.
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Production en hausse, prix stables
Les fabricants d’emballages prévoient à 58% une hausse de leur production, contre 52 % en 2013 et 49 % en 2012. Ils estiment que leurs marges devraient être stables et sont 85 % à penser que l’emploi devrait être stable ou en hausse, contre 81 et 79 % en 2013 et 2012. Les perspectives de production des équipementiers (emballage, logistique et manutention) sont également en hausse avec 55 % d’opinion favorables, contre 47 % en 2013 et 37 % seulement en 2012.
Cette meilleure visibilité est le reflet de ce qui est attendu par les utilisateurs. Tous secteurs confondus, les industriels acheteurs d’emballages prévoient à 60 % une hausse de leur production. Ils n’étaient que 53 % les deux années précédentes.
Les secteurs les plus porteurs seront la distribution, le commerce et le e-commerce avec 75 % de prespectives favorables, la cosmétique, parfumerie, hygiène (73 %) et la pharmacie-santé (70%). L’alimentaire solide et les boissons se situent respectivement à 68 et 62%. L’étude remarque également une certaine confiance quant au prix des emballages, qui devraient rester stables. Mais après une période fortement inflationniste sur les prix des matières premières, la réduction des coûts reste toujours l’un des principaux facteurs d’évolution et d’innovation des emballages pour les conditionneurs, même si son importance relative décroit par rapport aux deux années précédentes. 62 % la jugent très importante, contre 73 et 77 % en 2013 et 2012.
Des innovations tirées par l’usage
En fait, les thèmes de la praticité, du design et de l’adaptation des formats devraient capter la majorité des innovations. Alors que les axes développement durable, réduction à la source et recyclage des matériaux sont désormais bien actés et maîtrisés et régressent donc dans le classement des principaux facteurs d’innovation. Les industriels du conditionnement apparaissent comme des entreprises majoritairement responsables du point de vue environnemental, à même de pratiquer et de mettre en œuvre des solutions techniques à moindre impact sur la nature.
Sans négliger aucune orientation, ils pourront toujours compter sur l’impact positif de leurs produits. En effet, tous secteurs confondus, les acheteurs sont 82 % à l’estimer important pour leurs ventes. Un score qui monte à 89 et 92 % pour respectivement l’alimentation-boissons et la cosmétique-parfumerie.
De bonnes perspectives donc, pour toute la filière, de la matière première au produit fini, jusqu’à la manutention, qui devraient réjouir les 1 500 exposants présents à Villepinte.
Didier Ragu
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