L'activité partielle de longue durée peine à démarrer
Un peu plus de 300 entreprises ont décidé de recourir à l’activité partielle de longue durée (APLD), un dispositif qui permet d’éviter les licenciements face à une chute durable de l’activité. Le gouvernement, qui aimerait que les entreprises l’utilisent plus afin de limiter la casse sociale, vient d’assouplir les engagements qu’elles doivent prendre sur l’emploi pour bénéficier du dispositif.
Peut faire mieux… Officieusement, Bercy reconnaît que l’activité partielle de longue durée (APLD), mise en place le 1er août 2020, ne rencontre pas le succès escompté. Selon le ministère du Travail, peu avant fin septembre, 328 entreprises avaient trouvé un accord ou déposé un document unilatéral pour pouvoir bénéficier de ce dispositif. Dix jours avant, elles étaient moins de 100. Seules quatre branches ont signé un accord (métallurgie, Syntec, bijouterie, distribution conseils hors domicile), mais seize ont entamé des négociations. L’APLD monte donc en puissance, mais très lentement.
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